L’Ambisagrus, un avion made in France pour les débutants !
Sommaire
- 1 L’Ambisagrus, un avion made in France pour les débutants !
- 2 JOUR 1 : découverte du kit, préparation & numérotation
- 3 JOUR 2 : collage des nervures et collage des baguettes sur le Dépron
- 4 JOUR 3 : assemblage des trois tronçons d’ailes et jambe de train avant
- 5 JOUR 4 : Renforts de queue de fuselage & montage servos du fuselage
- 6 JOUR 5 : Montage des raidisseur verticaux et du tronçon avant de fuselage
- 7 JOUR 6 – Assemblage du tronçon avant avec le tronçon arrière
- 8 JOUR 7 : Collage du dépron de l’intrados de l’aile & quelques renforts de fuselage
- 9 JOUR 8 : Montage des inserts de visse, renforts de train d’atterrissage et ponçage des bords d’attaques et des faux bords de fuite
- 10 JOUR 9 : Pincement de la queue de fuselage
- 11 JOUR 10 : Collage de l’extrados et de divers renforts sur le fuselage
- 12 Conclusion de la première partie
Introduction
L’hivers se prête bien aux plaisirs de l’atelier, c’est le bon moment pour s’attaquer à un kit et se mettre à l’aéromodélisme pas trop loin de la cheminée !
J’ai choisi de vous montrer pas à pas le montage d’un avion radiocommandé, et pas n’importe lequel, il s’agit de l’Ambisagrus, un avion pour les débutants avec un kit de fabrication française de la marque Airlife / Aéromodèle (aller voir le site, il y a un autre modèle pour les aéromodélistes un peu plus chevronnés également !). C’est un avion que je conseille particulièrement aux élèves de la formation d’aéromodélisme qui ont envie de se tester dans leur première construction. Comme pour toute construction, même facile, un peu de rigueur et de discipline seront les ingrédients de l’accomplissement et de la fierté du travail bien fait. Et comme ici ce n’est pas l’armée … et qu’on aime le chocolat, on va se mettre sur le rythme du calendrier de l’Avent … et monter tranquillement un peu chaque soir cet avion en gardant un objectif de 25 soirées maximum avant Noël … (ou vos prochaines vacances d’été si vous lisez cet article plus tard !)
Télécharger l’article sous forme de livre de 51 pages de trucs et astuces de construction pour vous ou les débutants de votre clubs !
L’ensemble de cet article est disponible en téléchargement :
PARTIE 1 : en pdf ici (gros fichier, vous pouvez faire « click droit & enregistrer sous)
Caractéristiques de l’avion
- Envergure : 1,40 m
- Surface alaire : 32,2 dm2
- Poids en ordre de vol : environ 1900 g, selon poids des équipements et de la batterie
- Charge alaire : environ 60 g/dm2
- Profil de l’aile : plat 14% d’épaisseur
- Moteur électrique suggéré : environ 300 W et kv 1000
- Batterie suggérée : LiPo 3S, 2200 ou 3300 mA, pour une dizaine de minutes de vol selon moteur retenu
- Hélice suggérée : 10 x 5, selon indication pour le moteur retenu
- Centrage : 65 mm du bord d’attaque
- Débattements : profondeur 15 mm vers le haut et vers le bas, direction 15 mm vers la droite et la gauche, ailerons 10 mm vers le haut, 8 mm (ou moins) vers le bas
Ne pas confondre rapidité et précipitation
Personnellement en organisation, j’aime bien m’obliger à faire une seul étape technique par jour, et je comble le temps restant avec des choses faciles du style petites découpes d’éléments ou petits collages qui ne me bloquent pas. Ainsi je ne me retrouve pas de plein front à gérer deux collages complexes qui méritent attention et je ne m’embarque dans une session compliquée. De ce fait, je ne bâcle pas les temps de séchage. Et si on fait ce montage en full time en vacances, je conseille alors pour les débutants cette même approche : un étape technique le matin, une étape technique l’après midi, une étape technique le soir, en variant les éléments de l’avion (fuselage avant, fuselage arrière, ailes, stabilisateurs, petites bricoles) et en comblant les restes de temps avec la préparation des pièces pour les collages suivant.
Enfin, se fixer des objectifs (journaliers par exemple ou dates butoirs de grosse étapes) est important pour arriver au bout des constructions.
Électronique et matériel complémentaire suggéré :
- Moteur : Extron 2814/16 – 990KV
- Variateur : Robbe RO-CONTROL 40A 2-3S BEC
- Batterie : KYPOM LiPo 3S 3300 mA 35C XT60
- Hélice : GEMFAN 10 x 5 en nylon pour moteur électrique
- 2 servos ailerons : ROVOR S0009
- 2 servos empennages : MASTER DS2312
Nota : cet article ne remplace pas la notice mais vient mettre en lumière les techniques ainsi que les trucs et astuces que j’ai utilisé pour le montage en prenant quelques liberté en guise d’exemples. Je couvre l’ensemble de la construction (partie 1 et partie 2 du prochain article) mais certaines petites étapes simples ou sans commentaire ne sont pas présentes dans l’article. Ne vous laissez pas impressionner non plus par la longueur de l’article ou par la longueur de la notice. L’idée est de beaucoup illustrer et d’être didactique pour les débutants.
JOUR 1 : découverte du kit, préparation & numérotation
Lorsque vous attaquez un kit, que ce soit d’un avion radiocommandé, d’une maquette plastique ou d’un meuble Ikea (!) c’est toujours bien de lire la notice et de s’approprier le modèle. Ce jour 1 me permet de vous donner déjà les qualités et les choses qui m’intéressent dans ce kit : la technique de construction est mixte, et ainsi ce kit va vous initier au montage de parties en bois mais également à l’utilisation de technique moins traditionnelle tel que le dépron/kraft. Ainsi le débutant ou le modéliste dégrossi pourra réemployer plus tard ces techniques pour d’autres modèles de sa conception.
Le kit est bien fourni, beaucoup d’accastillage est présent. Ça sent le sérieux. On n’est pas sur un short kit ou il faut courir après les charnières, les cordes à piano, les fixations pour le moteur électrique, les commandes, le train d’atterrissage, les roues, le cône d’hélice etc : ici tout est présent ! Il n’y a pas bien entendu l’électronique mais le fabricant justement propose des ensembles parfaitement adaptés en terme de motorisation, d’accu et de servo pour ceux qui débutent et non rien sous la main en matériel à recycler. C’est d’ailleurs ce matériel qui sera monté dans ce reportage : l’idée est le zéro prise de tête pour les débutants. On se laisse guider et on suit les conseils. D’autant que tout est volontairement d’un bon rapport qualité prix pour garantir un investissement durable mais en restant dans des prix volontairement bas pour penser à ceux qui démarrent ce loisir. Les présentations étant faites et après avoir renifler votre boite sous toutes les coutures, il est temps de rentrer dans l’action pour cette première soirée.
Numérotage des pièce les pièces :
La notice est de qualité. Elle est téléchargeable et est très fourni en photos de montage. En fin de notice on trouve les shémas des planches en contre plaqués. Ces schémas vont nous aider à numéroter toutes les pièces et ainsi même si l’une se détache on l’identifiera facilement.
Installation du plan de travail.
Une planche bien plate ou une table de travail fera l’affaire. Il n’y a pas particulièrement d’étape où vous avez besoin d’épingler les pièces comme par exemple pour un kit Guillows.
Découpe des bandes de carton plume
Cette étape simple familiarisera les débutants en construction avec ce produit bien connu des architectes. Hyper facile mais un peu de méthode permet d’être précis. Une règle plate et un cutter sont nécessaires. Tenir bien fermement la règle et multipliez les passages de coupe jusqu’à obtenir la coupe finale. Le matériaux ayant une certaine épaisseur il faut bien rester perpendiculaire tout au long de la découpe. C’est la même technique pour le balsa.
Lister les colles et l’outillage nécessaire
En fin de séance on notera si il faut compléter son outillage. La lecture de la notice nous ayant aider à identifier les outils pour les différentes étapes.
Voici les colles dont vous aurez besoin :
De la colle blanche : |
De la colle rapide bois/bois ou bois/dépron : |
De la colle époxy pour les collages très structuraux : |
De la colle pour le marouflage (verni colle): |
Au besoin vous pouvez consulter cette page avec l’exemple de mon outillage très simple pour l’aéromodélisme pour vous aider dans la construction de cet avion.
Voilà pour la première soirée … facile non ?
JOUR 2 : collage des nervures et collage des baguettes sur le Dépron
Collage des nervures
Première étape où l’on met les doigts dans la colle : l’assemblage des nervures sur le longeron principale de l’aile. Pour ceci j’utilise de la colle blanche à bois. Je prends soin d’encoller les flancs des deux pièces au pinceau, ainsi l’une pièce ne va pas chasser l’ensemble de la colle lorsque on les encastre. Je lisse bien la colle sur les angles pour former des congés propres. Ce premier assemblage me permet de noter que le kit est bien conçu. Les découpes lasers s’emboitent parfaitement ! Bravo aeromodeles !
La colle, on en met ou on en met pas ?
Certains d’entre vous ont déjà entendu parler de modéliste qui mettent le moins de colle possible pour sortir des avions hyper léger. Quelle attitude adopter ? La première question à se poser est le type d’avion que l’on construit. Si il s’agit d’un modèle indoor qui doit avoir un poids plume, ou bien un planeur pour le thermique gratteur que l’on ne secouera pas on peut monter avec des points de colles suivant les zones de l’avion et travailler à l’économie. Mais pour un avion débutant, on encore tout autre avion « normal » chaque pièce devra être bien collée car il en va de la fiabilité de l’avion. En effet, aucun intérêt d’avoir une pièce structurelle et sa masse embarquée dans l’avion si ce n’est pour quelle ne serve à rien ! Par contre cela ne nous empêche pas d’être soigneux sur chaque étape de collage et de lisser les surplus de colle pour gagner quelques grammes par ci, par là. L’avion ne s’en portera que mieux.
Collage des baguettes sur le dépron & marquage du dépron
J’ai pris le parti de reporter les positions des nervures sur le dépron. Ainsi je pourrais mettre mes filets de colle et bien aligner les extrémités des sections.
JOUR 3 : assemblage des trois tronçons d’ailes et jambe de train avant
L’assemblage des tronçons de la structure d’aile
L’assemblage des tronçons d’ailes s’est fait avec de la colle époxy bi-composant type Araldite® ou équivalent. Le temps de prise assez rapide permet de faire les deux dans la foulée mais on veillera quand même à ne pas négliger les temps de séchage. Pour ma part j’ai fait un jour un coté puis un jour l’autre, ainsi j’ai pu bien vérifier le premier collage.
Pour ce montage, j’ai pris le partie de ne pas poncer les deux pièces en bois qui emprisonnent la poutre de l’aile. Il y a un demi millimètre de jour entre les deux et je me suis assuré que ceci soit parfaitement rempli de la colle époxy. Ainsi j’étais assuré d’avoir une demie aile exactement de la meêm longueur que l’autre en faisant confiance à la découpe laser.
L’ensemble des effort passant dans les surfaces de collage et non dans l’appui sur appui du scarf des poutres. J’ai procédé coté par coté, ainsi je pouvais mettre l’aile bien à plat. N’hésitez pas à faire un premier montage à blanc pour cette étape qui est importante pour la résistance de l’aile. Rien de bien compliqué mais juste un peu de soucis de détail pour faire les choses proprement.
Mise en place de la jambe de train avant
Je profite des temps de séchage pour préparer la jambe du train avant. Un petit check et on en profite pour rectifier l’équerrage si nécessaire. Cela permet d’avoir dans les mains une jambe de train. Cela vous donne un bon exemple de ce que l’on peut faire avec une corde à piano.
JOUR 4 : Renforts de queue de fuselage & montage servos du fuselage
Collage des renforts haut et bas de la queue de fuselage
La latte du bas ne pose aucune difficultés car elle est rectiligne. La latte du haut est légèrement cintrée et une bonne rangée de pince à linges est amplement suffisante pour tenir cette latte.
Ci dessous détail de la finition arrière.
Montage des servos de direction et de profondeur
Caractéristique conseillés des servos pour la direction et la profondeur
- Poids : 9 g
- Dimensions (L x l x h) : 23 x 12 x 25 mm
- Voltage : 4,8 – 6V
- Couple : 1,8 – 2,1 kg/cm
- Vitesse : 0,07 – 0,06 s/45°
- Matières des pignons : Plastique
- Roulement : –
- Type : Numérique
Les servos sont des modèles micros. Et les visses sont petites. Personnellement j’ai préféré quelles soient prises sur toute leur longueur afin qu’il n’y ai aucun jeu dans le temps. J’ai donc sur une chute confectionné deux petits renforts que j’ai collé sous la platine.
Il est préférable de monter les servos près de l’axe central tel que décrit sur les photos de la notice.
Les servos du fuselage sont les Master DS2312.
JOUR 5 : Montage des raidisseur verticaux et du tronçon avant de fuselage
Ajourage des baguettes longitudinal et collage des baguettes verticales.
Le collage des baguettes longitudinales a bien séché. Du coup on peut les évider pour former des encoches qui nous serviront plus tard. Puis on colle les baguettes verticales à longueur face aux encoches.
Assemblage du tronçon avant
Je conseille pour cette étape de bien respecter les consignes de montage à blanc. Et d’en profiter pour bien définir toutes les surfaces à encoller. Rien de pire lors d’un assemblage comme celui ci de s’apercevoir qu’une arrête manque de colle. Bien repérer la cloison avant qui a de l’angle pour le couple moteur. Et oui ce montage n’est pas symétrisable. D’où l’intérêt lors de l’étape 1 d’avoir bien numéroté et identifié les pièces. Ainsi pas de doute à avoir. Sinon rien de bien compliqué, la qualité du kit et des découpes lasers font que tout s’emboite comme un jeu d’enfant.
Tout s’emboite parfaitement !
La pièce n°1 est le flanc gauche de la cellule avant …
JOUR 6 – Assemblage du tronçon avant avec le tronçon arrière
Préparation de l’assemblage et du chantier
Cette partie demande un peu de soin et de préparation. L’assemblage est facile car les formes en pièces de puzzle coïncident parfaitement. Néanmoins on souhaite que tout ceci soit bien aligné dans son épaisseur. Hors la cloison juste devant les servos dépasse du fuselage et nous gène pour bien aligner tout ceci sur une surface plane.
Collage du tronçon avant avec le tronçon arrière
Regardez bien la photo ci dessous : je met le fuselage en bord de plan de travail et ainsi la cloison est dans le vide. Mes deux flancs peuvent ainsi bien s’aligner. J’ai au préalable préparer quelques masses pour que tout ceci ne bouge pas. Si votre plan de travail est en bois, vous pouvez mettre un film de cellofrais dessous afin que le surplus de colle ne se fixe pas au support. Bien encoller les deux pièces, assemblez et être patient pour le séchage. Vous pouvez en profiter pour bien lisser vos congés de collage.
Malgré la simplicité apparente de cette étape, je n’ai rien paralléliser en construction ce soir là afin d’être méticuleux et d’observer le collage.
JOUR 7 : Collage du dépron de l’intrados de l’aile & quelques renforts de fuselage
Collage du dépron d’intrados
Le collage bois dépron fonctionne parfaitement bien avec la colle « Ni clou ni vis de Pattex ». Sur cette étape il faut être assez rapide. Je prépare à l’avance une petite spatule de bois ou de carton qui me servira à lisser les collages et enlever le surplus de colle. Le dessin du squelette de l’aile me permet de rapidement mettre un cordon de colle coté dépron et de faire de même sur le bois. Ne pas oublier d’encoller les extrémités des nervures ! Je fais une demi aile par demi aile. Une fois bien appliqué, je soigne mes collages avec la spatule. Je contrôle et corrige si nécessaire les petits désalignements des bouts des nervures de l’aile.
Quelques finition sur le fuselage :
J’ai rajouté un renfort en kraft dans le fuselage sur la liaison avant/arrière. Ainsi l’effort dans le marouflage sera symétrique. C’est très psychologique. La notice ne le précise pas et les avions ont aucun soucis … mais je trouve que ça finit proprement cette zone.
JOUR 8 : Montage des inserts de visse, renforts de train d’atterrissage et ponçage des bords d’attaques et des faux bords de fuite
Montage des inserts métalliques des visses d’ailes :
Ce point là peut paraître impressionnant mais avec un peu de méthode tout se passe sans problème.
Il s’agit de monter les deux inserts métalliques en force dans le contre plaqué.
Tout d’abord, il faut vérifier que les trous soit bien rond et accepte le diamètre des inserts. En effet, le renfort bois dans lequel on monte ces inserts est composé de plusieurs morceaux de contre plaqué. Donc visuellement on voit si une planchette dépasse dans le trou ou si tout file bien droit. Un petit coup de lime ronde dedans permet de finaliser proprement le trou avant le montage finale.
Bien vient la partie montage sous presse des deux inserts. Pour ceci j’ai pris une section de bois de 30×30 que je mets comme support pour venir faire appui. De l’autre coté (du coté sur lequel il faut appuyer pour rentrer en force), je prends également un tasseau qui va me servir à taper et me donner la sur-longueur nécessaire pour atteindre ces éléments. Ainsi je ne mets aucune contrainte dans la structure fragile à l’échelle des coups de marteau qui faut donner pour clouter ces inserts.
Renforts de train d’atterrissage :
Je conseille de présenter les trains pour savoir si ça passe. L’ajustage se fait à la lime et ainsi pour le collage final on a les bonnes largeurs. Et votre train serra parfaitement tenu sans jeu.
Ponçage des bords d’attaques et des faux bord de fuite
Pour ceci j’ai utilisé du papier à poncer grammage 80. Toujours dans un soucis de voir comment cet avion peu se monter à moindre investissement, j’ai tout simplement utilisé le panneau du fond de l’avion comme cale à poncer 🤓. Et voilà le tour est joué ! On s’aidera comme l’indique d’ailleurs très bien la notice des sections d’aile d’extrémités et de l’axe centrale pour trouver la bonne pente. Et de temps en temps il faut tester ce que cela donne avec un bout de dépron.
JOUR 9 : Pincement de la queue de fuselage
Pincement de la queue de fuselage
JOUR 10 : Collage de l’extrados et de divers renforts sur le fuselage
Collage de l’extrados.
Je profite d’avoir encore l’aile ouverte pour tracer par transparence les futurs trappes pour les servos d’ailerons.
Puis, on préforme à l’avance le dépron pour qu’il vienne se poser sans effort sur la courbure des nervure et en particulier la zone du bord d’attaque. Il ne faut pas négliger cette partie car malgré cette préparation mes dix derniers millimètre manquaient un poil de pré-contrainte et j’ai du pincer le dépron avec mes pinces à linge pour bien faire tenir se collage qui avait tendance à ce relever.
Encore une fois le pré-traçage permet de mettre de la colle coté dépron et avec l’encollage coté nervure on aura ainsi confiance dans ce collage aveugle sans à avoir à mettre des tonnes de colle. Bien penser à coller le bord d’attaque en premier.
La colle Pattex bois « Ni clou ni vis » est encore une fois ici bien pratique.
Collage de divers renforts sur le fuselage
Comme l’illustre la photo ci-dessous, on peut mettre le fuselage renversé bien à plat pour s’assurer de l’horizontalité des assises du plan porteur. On le glisse en dessous le plan porteur ou on met une planchette de la même épaisseur que l’encoche arrière. Puis on vient mettre en appui les baguettes biseautés pour finaliser leur collage. Ainsi le référentiel de l’aile et le référentiel du plan porteur seront parfaitement dans le même plan, celui du plan de travail.
Conclusion de la première partie
Nous voilà déjà bien avancé. Sur cet première partie je n’ai pas rencontré de difficulté majeure qui pourrait rebuter un débutant. Les deux points que je retiens :
- JOUR 8 : je vois conseille le tour de main que je propose pour les inserts de vis d’aile qui peut bloquer quelqu’un qui découvre le modélisme ou le bricolage.
- JOUR 8 (également !) : la valeur de ponçage des bords d’attaque, pas forcément simple même avec les repères latéraux de savoir finalement quelle valeur donner au rayon dans le but d’avoir chaque aile parfaitement identique dans leur rayon de courbure de bord d’attaque. À refaire je me ferais un petit gabarit carton gris ou papier fort grammage avant de coller l’extrados. Mais rien de bien méchant non plus.
Enfin, je dois dire que le montage se fait vite, et c’est très agréable. En deux ou trois week end vous pouvez achever facilement cette première partie.
A bientôt pour la PARTIE 2 ! Eet n’oubliez pas de faire un petit tour sur www.aeromodeles.com !
Bonjour Loic, merci pour cet article très interessant. Je viens de survoler ton article et visiter le site Airlife / Aeromodele, très chouette
Tu as su bien rédiger cet article, félicitations.
En effet très chouette de découvrir cette société qui propose ces modeles à la technique simple et efficace.
Un vrai plaisir que de découvrir ton article
Bon début d’année, merci pour tes cours qui m’ont été si profitables, une pensée amicale à toi …
Bien sur je garde ton article au chaud pour une lecture plus approfondie en temps utile
Amicalement Jean luc
Mes meilleurs voeux Jean Luc ! Et merci pour ton message, c’est toujours top d’avoir des nouvelles des anciens élèves !
Bravo à toi pour tes progrès et tes constructions !
Amicalement, Loïc