Étude de cas d’un élève de la formation d’aéromodélisme
Sommaire
Vol numéro 5 pour Julien élève de la formation d’aéromodélisme sur internet ! Merci à lui et son photographe pour ces superbes photos et surtout un grand bravo ! Julien a appliqué et a profité du temps entre chaque vidéo pour préparer tout seul son baptême de l’air et ça paye ! Le voilà à son 5ième vol avec son Fournier et du dernier message reçu il prend de plus en plus de sensations en ayant évité les écueils des premiers vols. Juste super ! Julien te voilà sur des rails ! Apparemment il s’est essayé avec un peu plus de vent que les 4 premiers vols et s’en est sorti comme un chef.
Beaucoup d’élèves de la formation utilisent les cours en plus de ce qu’ils apprennent dans leur club. Hors pour Julien ce n’était pas le cas. Pas de piste à proximité. Il a suivit pas à pas la méthode en se disant que ce n’est pas parce qu’il habitait loin d’un club que ça allait l’empêcher de voler :). Et surtout il a mis à profit entre chaque vidéo le temps qu’il y avait pour faire les exercices et mettre en application dans la préparation de son matériel.
L’épreuve de la sagesse en cours de formation
Julien c’est fait plaisir en achetant un Corsair neuf de chez Dynam, toujours une très bonne source de motivation pour voler que de s’acheter l’avion de ses rêves. Mais il a également pris la sage décision en cours de formation au travers des vidéos tel que « stabilité et géométrie des avions » et sur « les familles » de se racheter un avion d’occasion plus facile pour les premiers vols. Aujourd’hui cela lui permet de mieux se rendre compte des sensations et des choses à travailler et le Corsair prendra son envole en temps voulu.
C’est un conseil que je donne souvent : il ne faut pas se mettre de barrière au plaisir. On peut tout à faire s’offrir un bel avion ou entamer la construction ou la restauration d’un avion en parallèle de sa formation. C’est une très bonne source de motivation. Et plus on apprendra, plus cela nous amènera à soigner des détails sur la construction que l’on aurait oublié. Les exercices sur simulateurs, les cours sur la préparation de l’avion et les vols avec un avion de débutant en mousse seront une très bonne école pour bien préparer l’avion de vos fantasmes, optimiser l’emplacement de l’électronique, faire un bon centrage, dé-verminer une cellule en ayant acquis l’expérience et la culture en parallèle avec votre avion de début et de l’auto-aprentissage encadré d’exercices sur simulateurs.
Un terrain bien choisi
Chaque terrain n’est pas adapté pour un avion donné et il faut trouver le bon ratio taille de terrain disponible / taille de l’avion / vitesse d’éloignement / obstacles …
Ici Julien a fait un bon choix de taille et type de terrain. Son avion n’est pas trop gros, ni trop lourd sans être un park-flyer et les premiers obstacles sont loin.
Il a également privilégié de l’herbe haute ( l’herbe à chat marche aussi ) sachant que son avion n’avait pas de trains d’atterrissages. Sauf avion hyper adapté comme le FunCub qui a un gros train qui amorti tout, il est souvent conseillé de poser dans de l’herbe. Cas typique : un terrain d’aéromodélisme est parfait pour de la double commande, par contre la piste en dur est à déconseiller pour quelqu’un qui se lance tout seul. C’est la casse assurée au premier atterrissage volontaire ou non.
Dans le choix du terrain de Julien, les notions de sécurité en terme de poids d’avion et d’éloignement par rapport aux habitations et à la réglementation ont été respecté. Good job.
Conclusion
Si Julien y est arrivé pourquoi par vous ? D’autant que il y a encore plus facile pour débuter que le Fournier qui est une aile basse ! Très belle image pour conclure de l’avion de Julien entre deux nuages avec un avion de ligne en arrière plan. Bravo au photographe.
Envie de décoller vous aussi ? . Lisez le livre que je vous offre : « les 7 secrets pour débuter et bien progresser en aéromodélisme que vous pouvez télécharger ici gratuitement
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Bravo pour cette progression en solitaire. Les conseils de ce site aero-modelisme.com sont tout à fait pertinents: vous en apportez la preuve.
Côtés simulateur pour les jours de pluie il y a « Picasim ». Il est gratuit et c’est le seul simulateur qui permet de réaliser de vraies figures de voltige comme le vrai planeur: Le Quartz. Après les premiers vols, pour progresser, il faut s’essayer à la voltige. Une première info ici: https://voltige-planeur-rc.net/le-salto-de-mcm/
Après il faut faire attention à ne pas avoir trop confiance en soi, c’est alors là que l’on casse.
Quelques idées sur ce que devient peu à peu une progression dans le pilotage: https://voltige-planeur-rc.net/les-sept-palliers-du-pilotage/
En effet, pour vraiment progresser, il faut beaucoup voler et par toutes les conditions. Même avec de l’expérience on peut toujours progresser…. Là où j’ai le plus appris, c’est en donnant pendant plus de 20 ans des cours de pilotage en montagne: en comprenant et en corrigeant les erreurs des élèves. On acquière vraiment le sens de l’air, donc les bonnes sensations. Maintenant je donne des cours pour progresser en voltige silencieuse. Bons vols.
Bonjour François, merci pour vos commentaires d’experts. Effectivement PicaSim est un très bon simulateur sur lequel je fais travailler les élèves pour toucher quelques problématiques d’aérologie ainsi que de réponses au décrochage. J’y ai d’ailleurs consacré une page en entier, vous pouvez lire l’article sur PicaSim en suivant ce lien. Le Quartz fait d’ailleurs la photo d’ouverture.
Vous citez d’ailleurs des cours de pilotage et à la veille de l’été j’ai de plus en plus d’élèves qui font le choix intelligent de profiter du temps qui les séparent d’un beau stage en montagne ou au bord de la mer en préparant ce stage en amont avec la formation.
L’école d’Argelès sur Mer par exemple et d’autres clubs suggèrent ce choix du nivellement par le haut. Ainsi les formateurs ( ou les bénévoles dans les clubs) et les élèves bossent des sujets plus pointus, parlent le même langage et vont plus loin dans l’apprentissage. Je vous rejoints également, on peut avoir 10 ou 20 ans de pratique c’est un loisir et une passion où on apprend toujours. La transmission du savoir est une bonne source de motivation également car ça demande aux formateurs d’aller aux mêmes plus loin, sur des stages plus techniques comme la voltige silencieuse pour citer votre exemple, ou du jet, ou de la préparation à des championnats.
Voici le genre de messages toujours sympathique pour illustrer cette parfaite alliance entre apport théorique et pratique. C’est d’ailleurs pour cela que je pousse sur des sujets comme l’environnement, l’aérologie, les réglages car le simulateur n’est qu’un outil. La plus-value de l’enseignement doit se trouver ailleurs que dans les outils. Je vois que à ce titre vous n’avez non plus pas de problème à donner vos outils 🙂
( nb : votre premier lien ne marche pas, remettez le si vous le souhaitez )
Extrait témoignage de la page facebook de David qui le deuxième jour a été lâché tout seul !
Bonjour Loïc…je suis impatient de faire ce fameux premier vol seul …J’ai encore quelques difficultés a trouver le chemin de la piste pour l’atterrissage mais ça vient doucement ( je suis assez perfectionniste faut-il dire). A 60 piges j’ai le temps d’affiner.Je me suis inscrit dans un club de la région où j’ai eu l’occasion de tester en double (bluethoot) mon nouvel easy glyder…super …Deux atterrissages en bonne et due forme avec les félicitations de mon mono…Les cours m’ont vraiment servi et je t’en remercie. L’approche est grandement facilitée, j’ai de quoi comparé car une autre personne commence en même temps que moi , sans cours préalable, et ce n’est pas évident du tout pour lui…Je vais retourner encore et encore sur tes cours car on loupe toujours un petit quelque chose dans la quantité de conseils et informations…Merci et bon vol comme on dit…
Wowww super Daniel ! Désolé j’avais pas vu encore ton commentaire. Toutes mes félicitations ! Très bons vols à toi ! C’est très bien d’avoir procédé par étapes comme tu l’as fait en prenant le meilleur des deux mondes, et pour la suite ça va t’aider à progresser en anticipant les difficultés des prochains avions et des prochaines situations : ) Merci à toi c’est à chaque fois beaucoup de plaisir de lire les aventures de chacun d’entre vous ( vous êtes + de cinquante maintenant entre France, Belgique, Suisse, Espagne, Madagascar, Polynésie, Bolivie (!) ) Bons vols à toi également !