CG Easystar 2 / CG planeur Easystar :
Sommaire
- 1 CG Easystar 2 / CG planeur Easystar :
- 2 J-0 : Préparation de l’avion
- 3 J-1 : First flight !
- 4 J-2 : On part au milieu des cailloux
- 5 J-3 : On attaque le vol de pente
- 6 J-4 : On change de pente !
- 7 J-5 : A l’abris du vent
- 8 J-6 : On va chercher du thermique
- 9 J-7 : Test d’un nouveau spot : le nid d’aigle.
- 10 Bilan de l’Easystar 2 :
- 11 Bilan de la Smart SX :
- 12 DESCRIPTIF CATALOGUE DE LA VERSION RR
- 13 ( testée dans cet article )
- 14 Caractéristiques générales
- 15 Caractéristiques techniques
- 16 Contenu du kit
- 17 LA VERSION RTF :
- 18 Contenu :
- 19 +
Avant de commencer, vous êtes nombreux à me demander quel est le meilleur centre de gravité pour l’Easystar 2 ?
Le centrage notice : 78mm du bord d’attaque à l’emplanture de l’aile. Celui ci donne un avion centré un peu avant qui aura tendance à remonter tout seul après avoir un peu piqué. Je vois recommande de regarder la première vidéo avec les commentaires. L’Esaystar est déjà vif aux ailerons.
Le centrage définitif que j’ai adopté : 78,5mm / 79mm. L’Easystar gagne en neutralité. Dans le détail : 78,5mm est ce que j’utilise majoritairement et également à la pente quand il y a du vent. 79mm est ce que je mets pour gratter un peu. L’Easystar étant quand même un petit modèle 0,5mm de centrage à reculer se sent immédiatement. Je ne vais pas au delà.
Poids équipé : 680 gr
Si vous vous posez pleins de questions et que vous souhaiter des conseils pour progresser avec votre Easystar (bon achat bravo !) vous pouvez télécharger le guide « les 7 secrets pour débuter et bien progresser en aéromodélisme » qui est une synthèse de ma méthode pour mettre sur des rails ceux qui veulent réussir en aéromodélisme.
Données techniques constructeur :
Envergure: 1366 mm
Longueur hors tout: 977 mm
Poids en vol: env. 700g
Surface alaire: 28 dm²
Charge alaire: à partir de 25 g/dm²
Voies de commande: 3 (4 si on met les ailerons)
Fonctions RC: Direction, Profondeur, Moteur (Ailerons optionel)
On a tellement écrit sur ce bestseller de Multiplex que j’avoue qu’écrire un énième article sur cet avion me faisait prendre la plume, où plutôt le clavier, à reculons. Autant d’un coté je faisais mon feignant autant de l’autre ma curiosité pour cette bête était à son comble. Du coup je me suis dit quitte à faire un test autant ne pas y aller de mains molle et pousser notre EasyStar 2 dans ses retranchements !
J-0 : Préparation de l’avion
Mais avant de vous dévoiler toutes les aventures de ce test choc attaquons par le montage ou plutôt la préparation du modèle puisque j’ai fais le parti pris de tester un kit « RR » , c’est à dire Ready Build avec une radio Smart Sx et un de mes récepteurs. Cette partie est disponible sous forme de vidéo dans le cours numéros #15 pour les étudiants de la formations initiation.
Ma configuration était la suivante :
- Easystar 2 version RR.
- Servos Nano de Multiplex du fuselage déplacés sur les ailes pour monter l’avion dans sa version 3 axes + deux rallonges.
- 2 servos HD 1800 montés dans le fuselage pour la dérive et la profondeur.
- 1 récepteur Multiplex RX 7 DR ( 5 voies seulement sur les 7 étaient utilisées ).
- 1 Accus Black Lithium 3S-2200mAh 5C/35C d’A2Pro.
- Smart SX avec manches option aluminium.
J-1 : First flight !
Je profite d’une fin de journée calme pour ce premier vol. Une dernière vérification sur la balance de centrage avec l’accus branché dedans et nous voilà parti ! Déjà premier point la radio SMART SX et l’EasyStar 2 ça prend pas de place, on sent vite que ça peut trainer dans le coffre d’une voiture pour voler régulièrement (attention quand même à pas laisser la Lipo dans le coffre de la voiture 🙂 )
Je cherche un coin avec quelques herbes hautes au cas où, mise des gaz plein pots et lancé un peu timide, je pique un peu du nez mais avec la puissance du moteur ça raccroche d’un coup et c’est parti ! Je sors d’une semaine de vol de pente en motoplaneur en faisant ma feignasse sur les lancés (on avait du vent … ) et le pilote doit se re-programmer : l’EasyStar 2 est à 50% un avion et à 50% un planeur et il n’y a pas de vent … donc il faut quand même le jeter franchement. Vite je réduis les gaz avant de trop m’éloigner pour un premier vol car le bougre il est péchu ! Une toute petite correction de trim sur les ailerons et à mi gaz nous voilà dans un beau vol rectiligne tranquille.
– vidéo de la 1ière journée de test, « Le Premier Vol » –
Premier conseil donc que je donnerais pour les débutants : Multiplex a pris visiblement l’option de fournir ce modèle avec un moteur puissant qui permet dans avoir sous le pied quand on en aura besoin, par contre il faut s’auto brider : dès qu’on a pris un peu d’altitude ou dès le décollage fait, il est prudent que le pilote débutant mette mi-gaz ou 2/3 gaz afin qu’il ait le temps de s’habituer au modèle. L’autre avantage est que de suite on sent qu’on ne va pas s’ennuyer ! Enfin de compte je m’attendais à un truc pépère : pas du tout la plage d’utilisation semble grande !
Le vol se poursuit, le décrochage est très doux et les ailerons sont un réel plus. On peut piloter facilement en 2 axes qu’avec la dérive mais les ailerons permettent de faire de micro ajustements de l’assiette de l’avion pour s’entrainer à rester bien plat. C’est donc dès les premières minute à mon avis un vrai « plus » de mettre les ailerons, on verra à l’issus de cette semaine de test. Tout l’accastillage étant fourni on n’aura que 2 servos type Nano ou équivalent avec les rallonges à rajouter. J’ai mis le maximum de débattement possible avec les ailerons et le modèle est vraiment vif. Astuce : je n’avais pas de Nano Multiplex sous la mains et ils ont l’avantage d’avoir des fils plus longs que les autres marques. J’ai donc mis les Nano montés sur le fuselage ( servos de la dérive et la gouverne de profondeur) pour les monter sur les ailes et j’ai mis mes deux nouveaux servos (HD) sur le fuselage. Comme cela je n’ai pas eu à faire de soudures de rallonge sur le fil des servos. Toujours ça de poids de gagné. Autre point intéressant : en version 3 axes on peut mettre un léger trim aux ailerons si besoin sans avoir à trimer la dérive. Puisqu’on parle de la dérive, de son coté elle a du mordant et on sent qu’elle nous sera utile pour la suite du programme qu’on lui a préparé …
On se sent vite à l’aise, du coup tout, en volant je m’aventure au dessus d’une pente avec du gros cailloux en dessous pour voler dans un endroit avec une plus belle lumière pour les photos et vidéos. Je reste quand même scotcher par le moteur ! Ça monte fort avec une belle pente à 45° mini et plein gaz en ligne droite l’EasyStar 2 déboule assez vite. Hop on coupe, c’est parti pour tester le vol plané : le taux de descente est assez important si on le compare à un motoplaneur de type EasyGlider mais par contre il a une capacité à voler sans décrocher à une vitesse très faible. Je remet un filet de gaz et là il tient bien le palier avec toujours une vitesse assez faible. Ce sera cette configuration de vol que je recommanderais à mes élèves pour s’entrainer aux premières évolutions du modèle.
Je sens que je suis centré léger léger avant ce qui n’est pas nocif pour notre cahier des charges, dès que je prends un peu de vitesse en piquant lors de mes vols planés il remonte gentiment et juste en bougeant d’avant en arrière, entre deux vols, le fil de l’accus avec son poids et le poids de la prise on pourra se sensibiliser avec le réglage du centre de gravité sans compromettre le réglage global qu’on aura pris soin de faire en atelier. Ce sera très pratique pour sensibiliser les élèves pour finaliser les réglages de son avion.
Remise des gaz, mon dieu qu’il en a sous le capot le pépère ! Ce n’est pas un parkflyer ! Deux tiers de gaz c’est parti pour de la voltige de base. Le mordant des ailerons permet de passer sans problème les tonneaux. On s’amuse déjà a travailler ses trajectoires pour que tout cela soit bien rectiligne. Le looping après une petite prise de vitesse est une formalité. Le vol dos quand a lui demande à piloter un peu pour le tenir. Avec sa stabilité inhérente avec ses ailes relevés notre EasyStar 2 forcément est instable sur le dos, il n’a qu’une envie, se remettre à l’endroit. Et tant mieux ! Du coup le vol dos devient un vrai exercice pour être maintenu parfaitement en ligne droite et avec la puissance du moteur et les petites corrections possible aux ailerons cela permet de faire de vrai entrainements pour dégrossir la voltige et progresser dans ses réflexes.
– vidéo de la 1ière journée de test, « Le Second Décollage » –
Je ressors de ce vol en me disant « tient mais j’ai pas là qu’un avion pour débuter, ça va faire un très très bon trainer passe partout ! ». Je pense que j’avais en tête les articles et les récits des possesseurs de la première version qui était beaucoup plus sage et très typé débutant, là avec maintenant les moteurs brusless et surtout le parti pris de Multiplex on a un avion avec une plage d’utilisation assez large. Du coup je le répète : bien se mettre en tête si on débute que après le décollage il faut surtout ne pas oublier dans son plan de vol à réduire les gaz sinon votre EasyStar 2 va vite se retrouver à perte de vue !
Piloter devient un jeu d´enfant !
Du fait de ses caractéristiques de vol très saines et de son moteur propulsif qui offre toute la sécurité nécessaire, l’ EasyStar II est le modèle idéal pour bien débuter dans le monde de l’aéromodélisme. En même temps, c’est un modèle ludique suffisamment robuste pour les pilotes plus expérimentés.
L’EasyStar est le modèle de début par excellence qui a déjà fait ses preuves par le passé. Sur bon nombre de points, le modèle a encore été optimisé.
Ce dont est vraiment capable l’EasyStar II: L’EasyStar II impressionne par ses longs temps de vol. Avec l’accu Li-BATT de 2000 mAh que nous préconisons, des temps de vol de près de 40 minutes ont été enregistrés, sans la moindre ascendance.
Avec un accu Li-BATT de 4600 mAh, vous pourrez atteindre 90 minutes, ce qui correspond à une distance parcourue de 70 km.
Contenu RTF:
- Modèle en ELAPOR® terminé à 100%
- moteur PERMAX BL-O 2830-1100,
- variateur BL-20 SD-L,
- hélice 7×6″ montée,
- 2 Servos Nano-S,
- récepteur RX-5 M-LINK ID 2,
- accu de propulsion Li-BATT eco 3/1-2000,
- émetteur SMART SX M-LINK,
- accus d’émission,
- 230V MULTIcharger L-703 EQU,
- verrière peinte,
- planche de décoration et notice détaillée
Les points forts
- Puissant moteur Brushless, 3 fois plus puissant que celui de l’EasyStar
- Hélice à pales repliables d’origine, pour moins de résistance en vol plané
- Stabilisateur démontable aisément pour faciliter le transport
- Ailerons préparés (à l’exception des 2 servos, tout est fourni (à partir de la version RR)
- Suffisamment de place pour de gros accus LiPo
J-2 : On part au milieu des cailloux
En route pour le Cap Béar, même si il n’y a pas de vent je souhaitais voler dans un endroit assez dégagé pour me faire plaisir avec des passages à hauteur et des vues du dessus pendant l’évolution du modèle. Je fais moins mon feignant et je travaille mon lancé : 3/4 gaz avec 10 à 15° degré de pente estimé ça part bien droit. Et là toujours la même impression : vite réduire car si on se met dans la peau d’un débutant ça va loin. Pour ma part pour un second vol j’évite d’aller voler au dessus de la mer pendant cette période de déverminage. Bien m’en prend car malgré que ça n’ait pas gêné la fin de vol la moindre du monde je m’aperçois que après un piqué un peu violent j’ai un petit palonnier des ailerons qui c’est décollé. Peut être dût à un atterrissage dans la garrigue piquante du coin ou parce que mon tube de cyanocrilate était un peu vieux ? Toujours est-il que même avec un palonnier d’aileron défait je n’ai aucun problème à le faire revenir, le comportement est très sain et la dérive fait son boulot. Je profite le soir de refaire un check général des collages, ce que je conseille de faire sur tout les avions en mousse, et j’en profite pour remettre un coup sur les autres palonniers, dans les fentes du caisson d’aile et sur les tubes qui guident les tringles à l’arrière.
– vidéo de la 2ième journée de test –
La mer est un miroir mais en hauteur une légère brise se fait sentir. Je termine du coup le vol sans avoir eu trop le temps de tester ce petit vent de pente, tant pis rendez vous demain avec la pente. En attendant l’EasyStar à fait de l’oeil aux mouettes du coin : je n’ai pu m’empêcher de commencer à le customiser hier soir en lui faisait des yeux avec du scotch blanc !
J-3 : On attaque le vol de pente
Levé tôt, je profite pour recoller mon palonnier, cette fois je prends de l’époxy rapide qui est peu plus structurelle que la cyanocrylate. Vu les endroits où j’ai décidé d’amener l’EasyStar ça mange pas de pain. Je fais un petit test avant sur un morceau d’Elapor par précaution et c’est tout à fait compatible. Je conseille donc d’utiliser ce genre de colle pour les parties mobiles pour plus de sécurité. Si on n’a que de la cyanocrylate on prendra soit de mettre un léger coup de papier abrasif et de dégraisser les palonnier avant de les coller. Chose que j’avais omis de faire en y repensant.
– vidéo de la 3ième journée de test –
9h00, un fond de tramontane s’est levé pendant la nuit et tiens toujours, c’est parti pour aller à la pente ! La meilleurs option serait d’aller au fort Miradou vers Collioure mais je manque un peu de temps et je vais à coté de chez moi. Cette fois je décide d’attaquer directement sans moteur. Le débutant n’aura aucune difficulté à « sentir » si ça peu décoller comme cela. En le tenant à bout de main on voit bien si notre EasyStar commence à vouloir porter tout seul. Il part tout seul bien droit dans 10 à 15 noeuds de tramontane. Ça ballotte un peu, le relief avec les murets de vignes n’aide pas pour faire du laminaire et on apprécie l’option ailerons. Je commence à me caler et à aller chercher les cotés de la cuvette, ça monte bien ! Super ! L’EasyStar se débrouille à merveille ! Le manque de finesse par rapport à un planeur plus classique ne devient pas un problème dans cette plage de vent avec une bonne pente et il est suffisamment rapide pour bien pénétrer dans l’air. A noter que pour les tests j’ai une batterie 2200 mhA alors que il est préconisé une 2000 mhA dans la version standard. De plus il y a suffisamment de place dans le fuselage pour avancer ou reculer la batterie d’une masse différente. Avec une 1800 mhA on pourra facilement gagner du poids et faire descendre cette plage de vent.
L’EasyStar 2 monté en 3 axes avec son kit ailerons. En arrière plan : servo Nano Multiplex avec son grand câble.
Je m’aventure un peu plus loin, quelques figures de voltiges en partant vers le trou me font perdre de l’altitude. Tantôt je remonte du trou, tantôt un petit coup de gaz me fait regagner une altitude avec un peu de sécurité. Bien lancé je me laisse partir vent arrière vers la pente, on se fait des petits frissons, on redonne un petit coup avec le mordant de la dérive et hop nous revoilà face au flux !
Dans le ciel j’aperçois au loin une buse … Mise des gaz à fond l’EasyStar ne devient plus qu’on petit point dans le ciel. La copine n’est plus là, je l’ai vu fondre dans la vallée pendant notre monté. Tant pis on ne jouera pas ensemble aujourd’hui, à nous également d’attaquer sur un piqué modéré pour venir raser la montagne plein d’énergie cinétique avant de repartir dans la cuvette ! Le pied ! A force de jouer avec le feu pour faire de belles images forcément à un moment y’a carton jaune, par deux fois je touche un buisson et me pose dans les cailloux mais l’EasyStar n’a pas de gros bobo, juste le pif qui joue son rôle et encaisse bien les coups. Je vous avais prévenu on va lui faire voir du pays ! J’ai bien aimé aussi les ailes qui se déboitent lors d’un choc avec le système de clipsage mousse en biais. L’énergie du coup semble bien libéré par ce fait.
Retour maison, après avoir fait décoller derrière un autre planeur pour comparer les sensations dans des conditions similaires : oui ça ballotte forcément plus qu’un planeur de 2m d’envergures mais je ressors avec une impression saine et je me dis qu’il pourra tout à fait voler avec du vent plus fort sur des terrains escarpés. Les atterrissages chaud ne lui font pas peur et avec l’accus de 2200 mhA je sens que sa charge alaire me permettra de faire de la pente avec un vent soutenu. La puissance du moteur également donne confiance pour s’aventurer et tester une pente avec du vent.
J-4 : On change de pente !
Sur fond de légère brise je pars face à la mer, et finalement il y a un peu plus que ce que je pensais, le haut de la butte où je me trouve chope une bonne dizaine de noeuds de vent alors que sur l’eau on distingue par endroit des zones sans aucune risée. Je pensais tester un peu plus le coté pur avion de l’EasyStar, on fera du coup un mixte vol de pente et évolutions classique !
Le jeté se passe sans problème, ça par bien face au vent sans avoir mis le moteur. Quelques remous se fond sentir, j’assure le coup avec un filet de gaz avant de me mettre bien dans la pente. En effet je me mets parfois en retrait sur un vieux mur d’une forteresse Vauban pour le simple plaisir du site.
– vidéo de la 4ième journée de test –
C’est parti, droite, gauche, ça chope les ascendances généreuses et c’est du pur plaisir. Je fais un essais avec seulement la dérives : l’EasyStar 2 se dirige sans problème néanmoins je ne regrette pas d’avoir mis les ailerons : c’est un confort quand on vole dans un peu de vent pour corriger l’assiette.
C’est le moment de tester un peu les gaz, et j’en profite pour faire un peu de vol dos avec une tendance à surcorriger un peu trop l’assiette au début. On chope vite le coup et je pense que par temps calme ça va être un plaisir à enrouler et travailler les manoeuvres proprement. Là les 1m36 d’envergure se font un petit chahuté. Après quelques passage à fond les ballons il est tant de rentrer. La batterie est loin d’être fini mais it’s time to lunch ! Pour info le vol de pente du J-3, soit 25 mn avec dans le lot 3 ou 4 grosses montés n’avait consommé que 723mAh. Je trouve que d’une manière générale, pour un débutant, faire le choix de prendre un avion qui a de l’autonomie est une bonne chose. Si on reste longtemps en l’air dès premiers vols alors l’expérience et la confiance viennent vite. On a le temps de s’habituer à l’avion, de réfléchir à son comportement et à ce que l’on fait tandis que si l’on aborde le sujet avec des sessions réduites à 5mn on est déjà en train de penser à l’atterrissage dans l’urgence alors qu’on vient juste de décoller.
J-5 : A l’abris du vent
Je profite d’une fin d’après midi assez calme pour m’isoler dans un vallon abrité du vent. L’envie de faire évoluer l’EasyStar 2 sans se faire chahuté par des effets de pente se faisant sentir. C’est reparti pour une session de pure plaisir. La manoeuvre de renversement passe assez bien, je m’aide avec le moteur pour souffler un peu la dérive. Le moteur bien péchu permet de faire de belles boucles.
– vidéo de la 5ième journée de test –
J-6 : On va chercher du thermique
En cette fin d’après midi c’est le grand calme mais le soleil à bien chauffé et parfois en fin de journée on a quelques pompe thermiques qui se mettent en place et viennent alimenter en même temps un peu les pentes. Du coup je pars tester un coin que j’affectionne qui permet d’avoir sous les yeux deux versants de pentes. Il faut grimper un peu au milieu de la garrigue, le port du jean est conseillé vu comme ça pique !
L’idée derrière cela est de voir un peu en condition randonnée ce que peut donner l’encombrement de l’EasyStar, bon je m’en doutais c’est pas mal du tout mais c’est surtout la Smart SX que je trouve pratique. Elle tient dans une poche et est super légère. Généralement je me trimbale la grosse radio amarrée en extérieure du sac à dos pour ne pas appuyer sur les manches ( et pas se trimballer en plus une housse ) avec le poids de l’accus en plus du reste … et bien quand on ne l’a pas à porter c’est pas mal ! Dans ce test j’ai fais volontairement le choix d’utiliser la Smart SX avec un RX7-DR-M Link pour voir ce que ça donnait avec un « gros » récepteur justement dans l’optique de partir en randonnée avec une petite radio pour mes modèles.
– vidéo de la 6ième journée de test –
C’est parti pour un vol lent pour observer ce qui se passe dans l’air. J’actionne le dual rate (limitation des débattements pour plus de précision) après le lancement en appuyant sur le manche de la profondeur ce qui va me permettre de brusquer le moins possible l’EasyStar à la recherche de petites ascendances. Très pratique les différentes tonalités de la radio lorsqu’on change les débattements avec le Dual Rate. On sait du coup où on en est si jamais on avait un doute. Les spirales sont amorcés légèrement avec la dérive, on prend du plaisir dans cette configuration 3 axes à rester bien à plat. J’ai réglé le CG avant de partir à 78,5mm / 79mm soit légèrement plus reculé que ce que préconise la notice (78mm) et j’ai la sensation que le taux de chute est meilleurs que lors du premier vol. Le test du piqué m’indiquait que j’avais encore une petite marge de disponible. Suivant les conditions de vol encore une fois des petits ajustements sont assez simple à faire juste en rangeant différemment le fil de la batterie comme déjà dit. Ici ça paye. J’ai pris soin toute cette semaine de faire un check de centrage avant chaque vol en mettant la batterie en place en atelier avant de voler. Je conseille aux débutant de se sensibiliser à cela. En effet vu la proportion de poids que représente la batterie sur un avion un mousse comme l’EasyStar associé au fait que il est de taille moyenne fait que 1mm de changement de position de batterie à une grosse influence sur le comportement. Cette petite rigueur avant chaque vol fera que votre avion petit à petit sera un vrai plaisir à faire évoluer.
Le vol est assez sympathique, tantôt j’accroche quelque chose, tantôt je me mets un filet de gaz pour garder une marge de sécurité vis à vis du relief ( là suivant les endroits si je tombe c’est mort pour aller le rechercher ! ), je pars également de l’autre coté du versant pour voir ce que ça donne et vous faire profiter du paysage pour la vidéo. Retour maison. Y’a des piquants partout et le gros pif de l’EasyStar va me servir ce coup ci à le chopper au vol à la main afin de pas le faire atterrir au milieu des buissons.
J-7 : Test d’un nouveau spot : le nid d’aigle.
Dernier jour de test, je pars à la Madeloc qui est une tour de guet du XIIIième siècle dominant toute la cote près de la frontière de l’Espagne, coté méditerranée. Il y a 20 bonnes minutes de marches pour gravir la dernière partie qui est fermée aux voitures ( et tant mieux vu le vide de chaque coté qu’il y a ! ). On amène notre compagnon de la semaine, je n’ai jamais volé là, c’est une première. En haut il y a un léger fond de tramontane et malgré le calme apparent je n’ai aucune idée de comment ça verse ou déverse ici ! Mais bon, on c’était mis après le premier vol comme cahier des charges de ce servir de cet avion comme explorateur de spot, c’est pas le moment de reculer ! Ce qui est clair c’est que si je me loupe c’est perte sèche vu le vide de chaque coté. Je profite d’un nuage devant le soleil pour voler à contre jour et décoller face au vent. Le plan de vol est de partir de ce coté puis de passer sur l’autre versant pour faire l’atterrissage face au vent et avoir une approche un peu plus longue. Vu le dénivelé en dessous je fais le choix de partir sans gaz … c’est toujours impressionnant ces lancés dans le vide dans des endroits nouveaux mais coté « eau sous la quille » on devrait avoir le temps de voir venir. Je garde quand même la manette sur les gaz si jamais j’ai un rabattant contre la falaise.
– vidéo de la 7ième et dernière journée de test –
Ça part tout seul, l’air n’est pas perturbé mais j’ai une sensation bizarre, la queue qui a tendance à s’enfoncer. Je pense que l’air ne monte pas forcément, du moins pas après les premiers mètres, et à contre jour j’ai du mal à analyser correctement d’autant que je fais le choix de voler assez loin du sommet pour garder une marge de sécurité. Tant pis pour la vidéo et le cadrage d’arrière plan, je mets un peu de gaz pour prendre de l’altitude et on va tester l’autre coté.
Sur ce versant le vent est un peu accéléré, pas forcément ascendant ou descendant mais plutôt que d’avoir la sensation d’être sous le vent celui ci s’enroule et me décale en latéral ! Bon et bien c’est le moment de sortie le joker avec la motorisation de l’EasyStar, on va voir si ça marche car ça souffle pas mal un peu loin de la falaise et en plus il faut remonter ! C’est assez perturbant ce calme apparent et ces phénomène autour du pic. Je décide de pas jouer plus avec le feu et commence à revenir pour atterrir dans l’axe de l’ancienne route. Je prends un peu de marge en altitude si jamais j’ai trop de vent de face à étaler mais ça ce traduit par » je suis trop long » ! En plus du virage pour repartir pour un tour de piste ( et éviter la tour au passage … ) , le vent s’engouffre derrière le rocher qui protégeait la route, je me fais décaler franchement sur la droite avec le vent et je me retrouve en deux secondes vent arrière proche du décrochage … avec la murette devant ! Remise des gaz plein pot, ouf ça passe ! Merci le brushless ! On prépare un second passage, je me représente dans ma trajectoire légèrement plus bas, un petit coup de gaz pour assurer les derniers mètres pour ne pas décrocher car là c’est vraiment pas le bon endroit pour tomber vu le vide en dessous. Notre fidèle destrier se pose dans le bout d’herbe en bord du chemin ! Mission remplie pour notre EasyStar, il a bien bossé cette semaine. Je ne re-tente pas un vol au sommet, quand on n’a pas un bon feeling il ne faut pas forcer. En redescendant je profite d’une plate forme plus large pour faire un second essais mais encore une fois, malgré le calme apparent dès que je m’éloigne de la falaise ça me pousse en latéral et surtout ça ne porte rien du tout. Et par contre, alors que je suis à quelques mètres du sommet d’où je viens de voler, l’atterrissage vent de face est inversé en terme de versant ! Bonjour les phénomènes aéro là haut et merci à l’EasyStar d’avoir fait le cobaye !
Bilan de l’Easystar 2 :
Cotés points positifs : je ne m’attendais pas à un modèle ludique comme celui là. Je pensais avoir dans les mains un moto-planeur 2 axes tranquille avec une vitesse proche ou légèrement supérieur à un park-flyer de début mais dès le premier vol j’ai vite compris que ce n’était pas le cas.
On a donc dans les mains un réel avion. Mon choix de mettre un accus avec 25C en décharge ne l’a pas aidé à l’assagir. Multiplex recommande une batterie 2000 mAh économique ( Li-Batt eco 3/1-2000 #157231 ) avec un courant en décharge moindre (12C) ce qui peut permettre aux débutants d’assagir le modèle si ils sentent qu’ils peuvent avoir la mains lourde sur les gaz. Entre se dire avant le vol » je ne mets pas les gaz à fond au risque de voir son avion s’éloigner vite » et ne pas le faire dans l’action il y a souvent un monde !
Par contre cela montre que c’est un avion avec une large plage d’utilisation parfait pour un débutant pour son coté robuste et facilement réparable ainsi que ça capacité à voler à faible vitesse mais que c’est également un bon choix pour quelqu’un qui a fait ses gammes sur autre chose, un parkflyer « jouet » par exemple, et qui souhaite passer à un avion plus péchu pour s’initier au 3 axes et aux bases de la voltige. La motorisation puissante en fait clairement un modèle passe partout, capable de lutter contre du vent sans problème.
Quand au 3 axes j’ai trouvé que c’était un réel plus. Plein débattements on n’est pas du tout sur un « 2 axes et demi » mais bien sur un réel 3 axes. Les tonneaux et le pilotage dans des zones perturbées étaient pour moi un bon test. Coté dérive elle a du mordant et à la pente comme en voltige c’était très sympa.
On n’en a pas parlé : l’hélice arrière c’est faite oubliée et au vu des endroits abordés dans la semaine je pense que j’aurais eu besoin d’un peu de rechange si elle avait été placé sur le nez !
Coté points négatif : que dire ? Malgré qu’il soit dans l’appellation moto-planeur c’est 50% un avion et 50% un planeur et forcément il n’a pas des qualités voilières d’un 2m d’envergure tel que l’EasyGlider ou ses confrères. C’est un modèle de taille moyenne, on se fait un peu chahuter quand il y a du vent mais son coté passe partout, ludique associé à cette option 3 axes on fait que j’ai trouvé que c’était un bon baroudeur à laisser dans son coffre. J’aimerais bien tester notre nouvelle ami avec un gyro tel que le WingStabi ou un autre gyro lambda sur une pente avec du vent. Je pense que ça peut être une belle manière de donner une plage d’utilisation encore plus grande, donnant une impression d’avion plus grand et rajouterait du confort pour ceux qui souhaitent faire de belles images aériennes sans forcément attendre les jours de grand calme.
Bilan de la Smart SX :
Cotés points positifs : durant toute la semaine d’essais je n’ai eu aucun problème particulier avec cette radio. Vous avez pu voir les éloignements que j’effectuais sur certaines de mes vidéos : je n’ai jamais eu de top radio. Il met arrivé en voulant filmer d’un peu trop près durant la semaine de me retrouver piéger à devoir éviter un arbre et me retrouver masqué par lui sans voir l’avion sur 10 mètres ( oui je sais c’est mal … mea culpa ) : pareil aucun top radio et aucune interférence. D’ailleurs lors d’un salon en discutant avec le représentant français de Multiplex nous avons démonté une de leur dernière radio milieu/haut de gamme ( la nouvelle Cockpit SX9 ) et le module d’émission est bien le même sur la Smart SX ! On a en main du très haut de gamme en terme d’électronique malgré la simplicité apparente de cette manette ! À noter que j’avais en réception un récepteur Multiplex RX 7 DR qui est la version avec double récepteurs intégrés ( les versions light sont soit avec une ou deux antennes sur un seul récepteur ). Donc mon avis et mon expérience s’arrête sur cette base de test.
En terme d’ergonomie c’était très sympa, le dual rate avec les changements de sonorités sont pratique et d’avoir cela sous le pouces c’est pratique aussi. J’ai eu recours souvent avant et après les atterrissages à la position « safe » sur le manche du moteur pour ne pas l’allumer par inadvertance. En effet quand on filme ou que l’on marche en montagne entre deux séquences on a parfois plus vite fait de glisser dans la poche la manette pour ne rien faire tomber que de tout éteindre. Pratique et sécurisant donc, c’est loin d’être un gadget.
Cotés points négatifs : sur le modèle que j’avais, j’ai trouvé les ressorts de rappel au neutre très souple. Je pense que un débutant qui souvent à tendance à mettre les manettes dans les coins devra redoubler de délicatesse et avoir en tête lors de ses premiers vols d’être hyper délicat. Pour l’utilisation que je souhaite en faire, à savoir me balader en montagne avec mes planeurs et moto-planeurs un peu plus gros je n’ai pas encore approfondi comment je peux utiliser les aérofreins pour mes besoins d’atterrissages au milieu des cailloux. Mais je laisse cette question ouverte. A priori il y a une 5ième voies que je n’ai pas utilisée et il faut que je creuse ce sujet. Je ferais une mise à jour si nécessaire pour ceux que ça intéresse d’alléger leur sac à dos !
Voilà, j’espère que cette semaine de tests vous à plus, n’hésitez pas à laisser un commentaire sur l’article ou à poser une question si j’ai oublié quelques choses. Pour ceux qui veulent suivre d’autres aventures n’hésitez pas à vous inscrire à la newsletter. A très bientôt !
Loïc
mise à jour : la Smart SX a été testé en double commande avec la Royal SX. Résultat : ça marche très bien et le wireless est vraiment pratique.
DESCRIPTIF CATALOGUE DE LA VERSION RR
( testée dans cet article )
Prix moyen constaté : entre 169 euros et 179 euros.
Caractéristiques générales
- Puissant moteur Brushless, 3 fois plus puissant que celui de l’EasyStar
- Hélice à pales repliables d’origine, pour moins de résistance en vol plané
- Stabilisateur démontable aisément pour faciliter le transport
- Ailerons préparés (à l’exception des 2 servos, tout est fourni (à partir de la version RR)
- Suffisamment de place pour de gros accus LiPo
- mode 2 : manche de gauche : gaz et dérive / manche de droite : ailerons et profondeur ou mode 4 : manche de gauche : gaz et ailerons / manche de droite : direction et profondeur.
Caractéristiques techniques
- Envergure: 1366 mm
- Longueur hors tout: 977 mm
- Poids en vol: env. 700g
- Surface alaire: 28 dm²
- Charge alaire: à partir de 25 g/dm²
- Voies de commande: 3 (4)
- Fonctions RC: Direction, Profondeur, Moteur, Ailerons en option
Contenu du kit
- Easy Star en ELAPOR® terminé à 100%
- Moteur PERMAX BL-O 2830-1100
- Variateur BL-20 SD-L
- Hélice repliable 7×6″ montée
- 2 Servos Nano-S (dérive/profondeur)
- 2x tringles / 2x guignols pour l’installation des ailerons (nécessite deux servos Nano S et un cordon Y)
- Verrière peinte
- Planche de décoration et notice détaillée
LA VERSION RTF :
Prix moyen constaté : entre 249 euros et 269 euros.
Contenu :
- L’ensemble de la version RR décrit ci dessus
+
- 1 Récepteur RX-5 M-LINK ID 1
- 1 Accu de propulsion Li-BATT eco 3/1-2000
- 1 Emetteur SMART SX M-LINK ( testé dans cet article )
- Accus d’émission
- Chargeur LiPo 230V MULTIcharger L-703 EQU
Bonjour, tout d’abord merci pour ce test de l’ES2! Je ne vais pas tarder à acquérir cet avion (je suis novice ne RC avio, juste du simulateur…) et j’ai une petite question sur ce que vous dites en début présentation au sujet du calage du CdG : comment faites vous pour approcher le 1/2mm???
D’avance merci pour votre réponse. Cdlt.
PG
Bonjour PG, désolé pour ce décalage dans la réponse, je suis en Polynésie actuellement et je n’avais pas de connections depuis un moment pour lire tout les messages. J’espère que le père noël vous a apporté l’ES2 depuis !
Le sujet du CG est crucial et j’ai souvent passé des heures à sensibiliser mes élèves là dessus. Pour la petite histoire c’est juste CE sujet du centre de gravité qui a été l’idée de faire une formation sous forme de vidéo pour les pilotes dégrossis qui veulent progresser et les débutants.
Si vous souhaitez faire des ajustages de l’ordre du 1/2mm il faut déplacer des poids très faibles : avancer ou reculer par exemple le récepteur ou les fils de 3 , 4 ou 5 mm 🙂 Vous avez déjà fait un essais en vol ? Il a un bon comportement ?
Si vous avez déjà un simulateur je serais très heureux de vous accueillir parmi mes élèves, que vous soyez pilote dégrossi ou débutant. Vous me retrouverez tout les 4 jours sous forme de vidéo pendant presque 3 mois regardable quand vous voulez ensuite 🙂 mes élèves me disent souvent que ça fait office de boost 🙂 La vidéo sur le centrage fait de tête + de 20 minutes avec toutes les étapes décrites et les pièges à éviter en particulier sur les prises de références pour l’horizontalité.
Vous trouverez une vidéo descriptive sur la formation en fin de page ici :
http://aero-modelisme.com/apprendre-a-piloter-un-avion-rc/
Et une interview d’un de mes élèves ici : https://youtu.be/LVt3ZCe9fdE
Et pour les nouveaux élèves il y a maintenant un cours BONUS de 20 minutes : je vous emmène à bord de cette session en Autriche et vous expliquant toutes les étapes du vol et tous les pièges que j’évite et anticipe qui renvoient vers des cours spécifiques à appliquer sur simulateur ou à intégrer pour analyser votre terrain avant de voler.
Je vous félicite pour le choix de l’EasyStar 2 ! Très sage décision !
Bonjour Loic,
J’en suis à la 9éme vidéo, que du bonheur. je m’explique, en fait j’avais besoin d’un hobby et le modelisme m’a toujours attiré.je me suis inscrit dans un club. Sur des conseils de membres je me suis acheté un trainer. On m’a aidé. Mais selon la loi de l’apesanteur tout ce qui monte redescend,mes soucis ont commencés. Il me manquait les « GARANTIES « .j’ai cherché sur internet et j’ai trouvé mon bonheur AERO-MODELISME.COM.
Les premiers cours sont supers et j’attend la suite avec beaucoup d’interêt. Merci Loic.
Merci Roland ! C’est un plaisir d’avoir des élèves motivés comme vous !
Ce qui est assez drôle et ce dont je ne m’attendait pas du tout, mais alors pas du tout en concevant cette formation = 80 à 90 % des élèves ont votre profil !
Je crois qu’il y a une raison simple à cela = quand on découvre la pratique alors on prend conscience des points à travailler avec méthodologie et on cherche de l’information. Mais j’étais loin de penser en concevant cette formation pour des débutants purs que au final j’aurais une majorité de personnes qui volent en club et qui cherchent à se perfectionner en parallèle des conseils du club à la manière dont on lit des bouquins.
En tous cas je profite aussi Roland pour vous féliciter car avec un des derniers élèves ( Julien ) vous me semblez méthodique et vous semblez avoir conscience également que les progrès se font dans la durée. Il y a une semaine je discutais avec une monitrice d’avion (les grands cette fois) et elle me disait qu’ils obligeait les apprentis pilotes dans leur centre à étaler les cours sur 1 an et 3 mois. Et le fait de faire les exercices un par un dans le temps font que ça va devenir des vrais automatismes le jour où vous serez en difficulté en l’air. Pas besoin de réfléchir votre cerveau ira directement chercher la fonction adéquate. Vous, vous semblez convaincu mais j’écris ça ici pour que les personnes qui veulent si mettre profite du temps pendant lequel ils cherchent leur matériel ! C’est autant de temps gagné de s’entrainer dans la duré plutôt que tout d’un coup lorsque vous aurez votre avion ! En pédagogie neuro-motrice l’assimilation la nuit des exercices fait en journée et quelques chose de redoutable. 5 minutes d’exercices par jour le soir tranquille en semaine valent plus que une heure un seul soir.
Cours n°9 = donc synthèse des premiers cours au travers du cours sur les atterrissages ehehe vous vous en sortez ? Hésitez pas à poser une question si vous avez une difficulté sur ce cours un peu particulier 😉 Vous allez voir, les vidéos à venir du module 2 ça dépote encore plus 😉
Bonjour et merci pour la réponse (en fait, 2 réponses… celle de décembre et celle de ce soir). Ce qui m’interrogeait, ce n’était pas tant la méthode pour parvenir à l’équilibre que la précision qui est annoncée : 0.5mm!
Ceci dit, je n’ai pas encore investi, faute de temps… et de place. Et je viens de voir que MPX va sortir une version 4 de son Easyglider, plus facile à déplacer car toute la queue est démontable et directement en 3 axes (contrairement à Easystar). Du coup, nouvelle hésitation entre deux…
Oui hier je me suis un peu emmêlé les pinceaux sur l’interface administrateur du site 😀 les messages et réponses apparaissent dans l’ordre décroissant chronologiquement. Du coup je voyais votre message comme le dernier et je me suis dit « mince je ne lui ai pas répondu ! » . On va mettre cela sur le compte des vapeurs de l’enduit cellulosique :p
Mais j’ai toujours eu un faible pour les moto-planeurs, donc je ne peux que vous encourager vers ça. Si je dois être objectif :
– easystar = c’est un vrai avion qui peut servir en moto-planeur = un comportement d’avion.
– easyglider = vitesse de vol plus lente possible. Belles évolutions. Plus grand = plus visible encore. Le point négatif : si vous ne vous entrainez pas au préalable = consommation de quelques hélices et le nez risque de charger un peu. Mais il est top, un élève qui habite en Suisse nous a envoyé des photos et il fait du vol de pente maintenant avec. ( la version d’avant )
De plus un motoplaneur on le garde vraiment longtemps. Au club certains les modifient avec des leds pour faire du vol de nuit = c’est super adapté = vol lent & grandes envergures ravivent le public. Quand à moi j’explore les pentes avec avant de faire voler des des modèles plus gros. C’est aussi un super laboratoire pour faire ses essais et comprendre les fonctionnement aérodynamique. Comme ça a déjà une assez grande envergure et de bonnes qualités de voiliers, je trouve que les moto-planeurs permettent de sentir beaucoup de choses là où sur un avion c’est plus subtile et moins identifiable pour le débutant.
Un dernier point pour l’Easystar cet fois : l’hélice derrière permet d’avoir beaucoup de place sur le nez pour mettre une camera dans l’axe. Si vous souhaitez garder l’avion longtemps c’est un bon support pour celui qui veut à terme filmer un peu en l’air. On peut filmer sur un moto-planeur mais dans l’axe sans voir l’avion l’easystar est très adapté.
Quand à la précision avec beaucoup de méthodologie on y arrive. Lors de l’essais de l’Easystar j’ai fait le réglage de base. Puis j’ai bougé de toutes petites masses lors des premiers vols. Pour info je ne déplace jamais l’accus sur le terrain = on perd les repères et on va droit vers les gros emme…des , sauf bien sur si on a déjà beaucoup de vols avec son avions et qu’on connait ses plages de réglages mais là on est dans le cadre d’un article pour aider les nouveaux venu ou dans le cas d’un avion qu’on découvre. Puis en revenant à l’atelier j’ai mesuré les réglages qui me plaisait. Avec l’Easyglider, la corde étant plus grande si je ne me trompe pas vous aurez une plus grosse tolérance. Mais j’insiste toujours sur le réglage du CG = 50% des personnes qui n’arrivent pas à faire voler leur avion ça vient de là. Ils plantent lors du premier vol car panique en l’air avec l’avion qui fait du rodéo. Si ça plane tout seul = gros gros gain en zénitude 🙂
En espérant vous avoir aidé pour avancer dans votre réflexion.
PG : jettez un oeil à cette vidéo ( lien ci dessous ) dans laquelle je vole avec mon SkyClimber qui est très proche en design de L’easyglider : je suis en limite de décrochage permanent pour que le drone pourtant gros arrive à me suivre. Ça va vous donner une bonne idée des distances parcourus et du comportement en vol d’un motoplaneur type EasyGlider en mode « je vais des ronds pour débuter en volant lentement »
https://youtu.be/-VF3k8eUFgk
Merci Loïc pour ces belles images mais sur lesquelles je n’arrive pas vraiment à me rendre compte de la difficulté que vous avez eue à tenir votre analogue EG à basse vitesse. Enter ES2 et EG, il y a donc une telle différence de limite de décrochage, en fait, de contrôle quand on flirt avec cette limite? J’ai eu la joie de voler une fois en double commande avec un ES2 (quelques minutes seulement et c’était la toute première fois que je « tenais » un avion…). Par contre pour l’ES, je n’en ai m^me jamais vu « en vrai »…
Merci pour vos conseils.
PG
Les deux préviennent mais l’un le fait a une vitesse plus élevé (ES2). Il y a aussi une sorte de vitesse apparente et d’éloignement apparent lié à l’échelle. Plus c’est petit plus ça « s’éloigne » vite visuellement. Dans le fond la vitesse de décrochage n’est pas un problème à partir du moment où l’on a déjà des acquis sur le vol éloigné.
merci pour ce cours qui m’éclaire sur le centrage, car j’ai beaucoup cassé sans rien comprendre!
j’ai acquis un easy et j’apprends beaucoup de vos remarques
j’ai construit des aigles en dépron et je ne comprenais pas pourquoi ils finissaient par piquer du nez au bout d’une certaine distance
je ne sais pas ce qu’est ES2 mais je sais ce qu’est le CG , j’avais beau régler le point de gravité rien n’y faisait je vais beaucoup m’entraîner avec l’easy merci encore
Merci Gilbert pour votre témoignage. ES2 rien de très formelle, parfois un retrouve ces abréviations dans les commentaires :
ES2 = Easy Star 2 ( motoplaneur testé ici de Multiplex )
EG = Easy Glider ( planeur de Multiplex )
🙂 🙂
Bonjour ,
Merci pour toutes vos explications très enrichissantes .
J’ai fais l’acquisition de l’easyglider 4 RR et je d’une radio Turnigy i6 et je rencontre un problème au niveau de la connextion du servo de l’aile gauche : pas de réponse = On dirait que la radio ne reconnait pas ce servo !
Je débute et peut-être que je ne suis pas encore assez avancé pour les réglages …
Si vous pourriez m’éclairer à ce sujet ?
Grand merci
Thierry
Et en connectant ce servo à une autre voie, ça donne quoi?
Si pas de réponse, peut-être servo hs…
Ou en connectant l’autre servo qui fonctionne sur la voie incriminée?
Si pas de réponse, ce pourrait être un pb. côté récepteur.
Merci pour votre intervention : ) !
J’oubliais également pour notre ami Thierry : pour vérifier coté radiocommande vous avez un menu « display » qui montre les canaux qui bougent en fonction des actions sur votre émetteur. Ça permet de voir si toutes les voies fonctionnent coté émetteur.
Bonjour Thierry,
vous pouvez déjà découper votre problème avec méthode :
1. le problème vient-il du coté servo ?
2. le problème vient-il du coté de la radio (émetteur) ?
3. le problème vient-il du coté du récepteur ?
Étape 1 : branchez votre servo à un emplacement sur votre récepteur d’un servo qui marche. Par exemple banchez le sur la voie de la profondeur. Quand vous allez actionner la profondeur celui ci devrait se mettre à gigoter.
Si il s’anime = cela vient de la radiocommande, à priori il faut programmer quelques chose.
Si il ne s’anime pas = le changer car à priori il ne marche pas.
Étape 2 : si le cerveau marche bien alors il faut regarder coté radio. Je pense que ça doit venir de là. Dans votre radio, il est nécessaire d’attribuer chaque servo à une action. Il se trouve que pour les ailerons il faut attribuer 2 servos pour la même action et vérifier que ceux-ci marchent dans le bon sens et de manière asymétrique.
A priori sur la Turnigy i6 l’aileron droit doit être branché sur le channel 1 et l’aileron gauche doit être branché sur le channel 6 de votre récepteur. La Turnigy ne semble pas utiliser le channel 5 sauf pour l’ajout du gyro.
Étape 3 : aller dans la fonction « reverse » si besoin dans le cas où l’un des servos ne fonctionne pas dans le bon sens.
Si malgré cela ça ne marche pas peut être cela vient il de la voie du récepteur, chose plus rare.
En espérant que vous aller trouvez solution à votre problème. Tenez nous au courant : )